Ces dernières semaines, certaines stations-service affichent à nouveau le litre de carburant à plus de 2 euros, soit le niveau de septembre dernier.La crise entre Israël et l'Iran font même craindre une nouvelle flambée des cours.
Après plusieurs semaines de baisse, les prix des carburants repartent à la hausse, depuis le début de l'année. En moyenne, l'essence se rapproche à nouveau des 2 euros. En témoigne, l'exemple dans le reportage en tête de cet article d'une station-service Esso au sud de Paris, où le litre de SP98 vient de passer cette barre symbolique.
Contrairement à 2023, il n'y aura pas de chèque carburant de 100 euros pour les plus modestes. Il sera à nouveau sur la table si les prix continuent de grimper. Fini aussi les opérations à prix coûtant en grande surface. Système U nous confirme qu'il n'y aura "pas d'action au niveau national". Pour Carrefour, "pas d'opération en ce moment". Le groupe E. Leclerc, lui, explique que "les conditions ne sont pas réunies".
Le conflit israélo-palestinien, c'est ce qui explique les prix élevés. Si les affrontements se propagent, la chaîne logistique pour transporter le pétrole pourrait être perturbée. Pour une experte que nous avons sollicitée, il est difficile d'imaginer une baisse de prix avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.