Menaces d'attentats : des établissements scolaires des Hauts-de-France ciblés à leur tour

par I.N avec AFP
Publié le 23 mars 2024 à 19h14

Source : JT 20h Semaine

Des messages de menaces d'attentat visant des établissements des Hauts-de-France ont été diffusés vendredi soir et ce samedi matin.
À l'origine, un nouveau piratage des espaces numériques de travail.

Après des établissements scolaires d'Île-de-France, ceux des Hauts-de-France à leur tour visés. Les espaces numériques de travail (ENT) de nombreux collèges et lycées ont été piratés dans la nuit de vendredi à samedi, indiquent les rectorats d'Amiens et Lille. Des menaces d'attentats ont alors été envoyées aux élèves et aux enseignants, à l'instar des messages reçus quelques jours plus tôt par des lycées d'Île-de-France.

"Lundi, 122 établissements vont exploser", est-il écrit dans un message consulté par l'AFP, envoyé aux parents d'élèves d'un collège lillois. "Les comptes ENT de plusieurs établissements de l'académie ont été piratés cette nuit", a reconnu le rectorat de Lille dans un communiqué, refusant de préciser le nombre d'établissements touchés. "Pour chacune des situations, le référent police ou gendarmerie est contacté et une plainte sera déposée", ajoute cette source.

Les accès aux ENT suspendus

Dans l'académie voisine d'Amiens, le rectorat a reconnu des piratages du même ordre. "À ce stade", cinq établissements "sont concernés", trois lycées et deux collèges, a précisé la préfecture de la Somme à la mi-journée. Comme celui envoyé au collège lillois, le message reçu par les établissements de l'académie d'Amiens "fait bien état d'un nombre d'établissements" visés, indique le rectorat d'Amiens.

Dans les deux académies, les accès aux ENT sont suspendus "jusqu'à nouvel ordre", indiquent le rectorat de Lille et la préfecture de la Somme. En revanche, aucune fermeture des établissements n'est prévue. "Les établissements scolaires restent ouverts ce lundi, dans des conditions de sécurité renforcées pour les cinq établissements cités", en présence notamment de forces de police et de gendarmerie, souligne la préfecture de la Somme.

L'affaire devrait désormais se poursuivre devant la justice. "Des dépôts de plaintes ont été effectués en parallèle par les chefs d'établissement et par le rectorat afin de permettre les premières investigations", précise la préfecture. "Plusieurs" signalements ont été effectués sur la plateforme Pharos, qui permet de signaler les contenus illicites en ligne, a indiqué une source policière à l'AFP.


I.N avec AFP

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